vendredi 21 mars 2008

La citation du mois : Mars 20008

Finalement il n'y a que deux espèces d'hommes: ceux qui s'en veulent et ceux qui en veulent aux autres.

Gilbert Cesbron, extrait de Journal sans date


Edit : Ce type de billet, que certains jugerons peut être d'un intérêt limité, à pour but d'apporter un regard un tant soit peut philosophique sur le monde qui nous entoure et de vous faire réfléchir sur les grandes valeurs de notre culture.

J'essayerais, chaque fois que je le pourrais, d'apporter un petit commentaire sur la citation ou le proverbe choisi. Sachez quen de mon point de vuen aucune approche de ces proverbes, qu'elle soit écrite par le plus éminent philosophe ou par un parfait inconnu n'est exacte. En effet, la seule vérité que l'on peut accorder à l'interprétation d'une citation est, tout logiquement, uniquement la notre. Pourquoi ? Simplement car nous avons tous une manière originalement nuancée et unique de comprendre cette phrase.

Je m'explique. De mon point de vue, notre réflexion, nos pensées fonctionnent par associations. Il est donc logique que de pars le vécu de chaque individu une phrase type ne fera pas appel aux mêmes références et sera donc perçu différemment selon la religion, la culture, la nationalité, le sexe ou simplement l'incroyable complexité des relations d'un individu. Bref tout ce plaidoyer pour poser ma manière de voir les choses et vous expliquer que les éventuelles réactions qui feront suite à ces citations mensuelles ne seront que mon point de vue strictement personnel.

Une fois cette petite mise au point établie, je pense donc pouvoir m'autoriser une petite critique de cette citation:
Je trouve l'idée de la culpabilité intéressante et relativement bien exploitée; c'est d'ailleurs ce qui m'a fait choisir cette citation... L'image que je perçois derrière cette phrase est somme toute relativement simple et exprime deux manière de gérer une situation d'échec : soit en se laissant aller au fatalisme, soit en cherchant un responsable autre (pas spécifiquement humain, cela peut être la météo, les embouteillages ...). Cependant cette vision de l'homme est à mon sens bien limité...

Un monde bipolaire ... pas très original me direz-vous ! Quantité de références divisent le monde en deux catégories : le bien / le mal, le Ying / le Yang, le blanc / le noir ... Nous aimons à trouver dans chaque chose ou sentiment son juste opposé mais est ce vraiment sage ? De mon avis cette image d'un homme psychologiquement ou génétiquement bon ou mauvais qui à dominé notre monde durant des siècles avec la religion chrétienne, et qui continu d ailleurs de nos jours sous d'autre formes, est simplement une insulte à notre condition d'homme. Peux t on dire qu'un homme sera toute sa vie sujet à des sentiments de haine ou de violence, peut on croire qu'un autre sera éternellement irréprochable, sincère et attentionné ?

Personnellement je ne le pense pas. Je conçoit que cette approche bipolaire puisse s'appliquer éventuellement à une situation donnée dans un contexte donné mais diviser les sentiments, les valeurs, les hommes en deux catégorie, une qui est la notre et l'autre non, ne peut conduire qu'à la ségrégation et à l'enfermement dans des valeurs toujours plus extrêmes. Il faut admettre que la richesse de la diversité humaine, même si elle est parfois difficile à aborder est la clé de la compréhension de l'ensemble de nos relations.


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